TROPHEE BRETAGNE PAYS DE LOIRE COURSE DE LAVAL
Samedi 18 Juillet 2015
08h00
Après les déboires du Championnat de France du week-end dernier, j’ai juste envie d’en débattre et de monter sur le podium. De plus mon épouse m’accompagnera tout le week-end, motivé et prêt on prend la route de façon sereine.
10h15
La route fut pénible, beaucoup de déviation, ça commence mal. Je roule dans 30 minutes, pas de temps à perdre, on s’installe vite. Sothim m’avait réservé une place de premier choix, à 20 mètres de la pré-grille, ce sera de la fatigue en moins.
10h40
Premier roulage, c’est loin d’être engageant, mon moteur ne semble pas en forme, pourtant il revient de révision. Espérons que ce ne soit que le premier roulage.
11h40
Après un bon café, le run n’est pas plus mémorable, ça ne va pas ! J’essaye de nouveau réglages.
14h30
C’est guère mieux, j’essaye à nouveau des réglages mais j’ai peur que mon moteur ne soit pas en forme.
15h30
Je maintiens mes chronos mais ils sont si loin des autres que je désespère.
16h30
Je commence à accuser mes pneumatiques un peu trop usé, en fait je ne vois plus quoi faire c’est peut-être le seul espoir qui me reste.
17h30
Toujours pareil, espérons que demain avec les pneus neufs se soient mieux.
20h50
Alors que nous prenons l’apéro (raisonnablement) avec SOTHIM, un violent orage éclate sur Laval et ce jusqu’à 23h00, autant dire que tout va changer demain.
Dimanche 19 Juillet 2015
07h30
La route est sèche, la pluie n’a pas continuée cette nuit, malgré cela les nuages sont bien présent.
08h00
J’effectue le warm’up avec mes pneus pour voir si mes chronos seront meilleurs, mais comme je ne veux pas les user prématurément je ne ferais que 3 tours.
09h00
C’est le briefing des pilotes, on y découvre alors le nombre d’engagé dans chaque catégorie, nous sommes seulement 5 Masters et nous roulerons avec 17 juniors. Seulement voilà, il se met à pleuvoir, il est difficile d’être dans 2 endroits en même temps, il me manque un mécano !
09h45
J’ai dû battre le record du changement de configuration, in extrémis les Rotax sont appelés sur la pré-grille. Je ne perds pas une seconde, je me lance sur la piste et je m’amuse, je double bon nombre de pilote qui semblent en difficulté. Je réalise le 5ème chrono du général et le 1er master. Espérons que la suite sera de la même trempe.
10h30
Départ pour la première manche, la piste est sèche. Je prends un bon départ mais très vite je me fais doubler par les plus jeunes, et c’est le début du calvaire, mon moteur ne sort aucune puissance, ce n’était donc pas les pneus. Je termine péniblement à la 14ème place et 3ème des masters. Cela devient très inquiétant et je n’ai aucune solution.
13h45
A part bruler un cierge, je ne vois pas ce que je peux faire, du coup j’opte pour des réglages extrêmes. Je prends encore un bon départ pour cette 2ème manche mais le résultat ne sera pas mieux je fini 15ème du général et 4ème master.
15h40
La pré-finale, je pars 14ème mais sans grand espoir de pouvoir lutter, je suis pendant 5 tours puis c’est l’agonie totale, j’évite de justesse un accident spectaculaire, un kart s’est envolé, un peu comme moi lors du championnat de France. J’en ai marre je veux rentrer. Je termine 20ème et 4ème des masters.
16h50
Je pars pour la finale, en partant 20ème seul un vrac pourrait me faire remonter dans les places, malheureusement, il n’y aura aucun incident je termine 22ème et 4ème des masters.
Bilan néfaste, pour la première fois j’ai pensé arrêter, si mon épouse n’avait pas été là, je serais rentré plus tôt. La pouasse, le sortilège, le chat noir, bref j’en ai marre, faire autant de préparation pour se faire humilier s’en est assez ! Il faut réagir vite, avec les 2 courses restantes je ne pourrais pas gagner le titre mais je peux peut-être finir sur le podium. Il me reste à trouver ce qui ne va pas dans ce moteur.
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